Vues du train (depuis 1979), extraits
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Vues du train (depuis 1979)
Quelques-unes ont été retouchées*
Longtemps je pris le train. Les vues du train — ce que l'on voit de la fenêtre — ne sont pas les mêmes que celles de la voiture ou de l'autobus. Elles sont sans rapport avec ce que l'on voit quand on circule à pied ou à bicyclette.
« Voyager en chemin de fer ne fatigue pas ; c'est un plaisir, un agrément. On se sent rouler avec une douceur inconcevable, ou, plutôt on ne se sent pas rouler. On voit fuir devant soi les arbres, les maisons, les villages… tout cela passe ! passe… bien plus vite que dans une lanterne magique. Et tout cela est véritable, vous n'êtes point le jouet de l'optique !… Le chemin de fer est la véritable lanterne magique de la nature. »
Paul de Kock, in Les chemins de fer, 1842, cité par Clément Chéroux, Vues du train, Études photographiques.
Du train, les paysages diffèrent des autres vues pittoresques surtout quand on s'intéresse à ce que l'on voit à l’arrêt, dans une gare ou en «pleine nature». Ce qui s'offre à voir alors devient fortement arbitraire. Le mouvement cesse et l'on découvre une vue — provisoire, on le sait — d'un espace nouveau. Le temps d'installer notre regard, le train est déjà parti.
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© Jean pierre Morcrette
21/03/2025