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Série d’après nature, 2003-2010
La tradition picturale laisse à penser, à propos de l’expression d’après nature, qu’il s’agit d’une œuvre (ou d’une étude) basée sur l’observation directe de la nature, ou du sujet. La photographie a, selon une conception largement partagée, une relation forte à la chose ou à la personne réelle. C’est même une condition nécessaire. Sans les êtres et les choses révélés par la lumière, il n’y a pas de photographie possible (y compris en photographiant la lumière elle-même). Le titre fait référence aux premières images héliographiques de Nicéphore Niepce dans les années 1820 qu’il nommait points de vue d’après nature.
Notre planète est âgée d’environ 4,5 milliards d’années. Tout est alors en fusion, puis peu à peu des pluies vont former des océans vers 4,2 milliards d’années. Dans ces océans une vie moléculaire organique puis végétale se manifeste entre 3,5 et 3,8 milliards d’années. La reproduction se fait par contact, mais sans sexualité. De plus grosses cellules apparaissent vers 1,5 milliard d’années qui, elles, développent une vie sexuelle. Puis viendront les poissons, d’autres animaux sur terre, les genres homo et enfin l’espèce humaine dont nous sommes issus, l’homo sapiens vers 30 000 ans. 95 % des espèces ont une reproduction sexuée.
Certains scientifiques prévoyaient qu’à partir de 2020 des couples concevraient leurs enfants par fécondation in vitro plutôt que par des relations sexuelles. Utilisée avec succès déjà chez les animaux, cette technique semble plus efficace que la voie naturelle. Le sexe ne sera plus alors qu’une activité ludique, distrayante. Des robots sexuels pourraient devenir partenaires.
© Jean pierre Morcrette
21/03/2025